Le Festival de Paris

L’édition 2023 du Festival de Paris se place à nouveau sous le signe de la diversité musicale et des mélanges inattendus. Elle renoue avec l’Olympia Symphonique, ce festival dans le festival né en 2019. L’idée est simple, accueillir à l’Olympia, pour un soir, un orchestre symphonique, des chanteurs lyriques et des chanteurs pop.

En ce 19 juin, c’est l’orchestre Les Frivolités Parisiennes, dirigé par Quentin Hindley, qui ouvre le bal sur un répertoire dédié en majorité aux années 30. Après un détour par Londres pour le couronnement du roi Charles III, la soprano sud-africaine Pretty Yende rejoint le festival. Elle y retrouve Pretty Yende, qui s’attaque à des standards de la comédie musicale, alors que le baryton Laurent Naouri chante avec la soprano lyrique Marie Perbost le duo « Sous les palétuviers ». Le reste est une surprise…

Le 21 juin, le Festival fête la musique au Théâtre de l’Œuvre, qui était à l’origine une salle de concert. Le concertiste Tanguy de Williencourt accompagne au piano la soprano hongroise Emöke Baráth. Au programme : Mozart, Gounod, Rossini.

Il n’y a pas de Festival de Paris sans un arrêt dans le ciel de la capitale, où la Tour Eiffel nous accueille une fois de plus, le 24 juin. Le ténor Cyrille Dubois et le pianiste Tristan Raës interprètent des airs d’opéra de Mozart à Bizet, en passant par Rossini et Donizetti, entrecoupés par des préludes de Chopin.

Pour son concert de clôture le 27 juin, le Festival retrouve fidèlement la Sainte-Chapelle, avec la violoncelliste franco-arménienne Astrig Siranossian. Au programme Jean-Sébastien Bach bien sûr, mais aussi des duos originaux où elle chante en s’accompagnant de son instrument. Elle nous fait découvrir ainsi des mélodies arméniennes particulièrement bouleversantes.

Michèle Reiser