Les artistes du Festival de Paris

Jakub Józef Orliński

contre-ténor

Né à Varsovie en 1990, le contre-ténor Jakub Józef Orliński s’est imposé comme l’un des principaux artistes classiques mondiaux, triomphant sur scène, en concert et par ses disques.
Après ses études à l’Université de musique Frédéric-Chopin, où il sort diplômé en 2012, il participe et remporte de nombreux concours lyriques internationaux. En 2015, il poursuit sa formation à la Juilliard School de New York, avant de débuter sa carrière international en 2017 dans le rôle d’Orimeno dans Erismena de Cavalli au Festival d’Aix-en-Provence.
En 2020-2021, Jakub est au Metropolitan Opera dans le rôle du Double d’Orphée dans la première de l’opéra Eurydice de Matthew Aucoin sous la baguette de Yannick Nézet-Séguin. Il fait également ses débuts au Royal Opera House, Covent Garden de Londres et dans le rôle de Didymus dans Theodora de Haendel dans une nouvelle production de Katie Mitchell. En concert, il rejoint Il Pomo d’Oro pour deux tournées européennes pour présenter son nouveau disque, « Anima Aeterna ».
En récital, il embarque pour sa première tournée en Amérique du Nord, se produisant au Spivey Hall d'Atlanta, The Broad Stage du Santa Monica College, Stanford Live, Portland Friends of Chamber Music, la Vancouver Recital Society et le Club musical de Québec, et part ensuite en tournée en Europe: Concertgebouw d’Amsterdam, Philharmonie de Berlin, Opéra de Francfort et Théâtre des Champs-Élysées, au côté de son collaborateur de longue date, le pianiste Michał Biel.
En 2022, il chante Orphée et Eurydice de Christoph Willibald Gluck au Théâtre des Champs-Élysées sous la direction de Thomas Hengelbrock, à la tête de son Balthasar Neumann Ensemble. En juin, il donne un concert à l'église Saint- Germain-des-Prés dans le cadre du Festival de Paris, accompagné par l'ensemble «Il giardino d'Amore» placé sous la direction de Stefan Plewniak, au programme Vivaldi et Haendel, concert retransmis par Canal+ en janvier 2023.
Jakub pratique également le breakdance, en plus d’autres styles de danse, participant à de nombreuses compétitions.

Michal Biel

piano

Le pianiste polonais Michał Biel a étudié à la Juilliard School de New York où il a été formé par Brian Zeger, Margo Garrett, Jonathan Feldman et J.J. Penne. Il a également étudié avec Eytan Pessen à l'Académie d'opéra du Théâtre Wielki de Varsovie, ainsi qu'avec Andrzej Jasiński et Grzegorz Biegas à l'Académie de musique Karol Szymanowski de Katowice.
Les collaborations de Michał Biel l'ont déjà conduit dans les plus grandes salles de concert du monde, notamment le Wigmore Hall à Londres, le Carnegie Hall et l'Alice Tully Hall à New York, l'Opéra de Francfort, l'Opéra de Lille et l'Opéra national de Pologne Teatr Wielki - Opera Narodowa
Il collabore régulièrement avec le contre-ténor Jakub Józef Orliński, avec lequel il s'est produit dans de nombreux festivals dont celui de Verbier, Life Victoria de Barcelone et du Pierre Cardin - Festival de Lacoste. Leurs concerts ont été retransmis par Medici TV, BBC3 et TVP Kultura entre autres.
En duo avec Alexander Rosen, Michał Biel remporte, en 2018, le Second prix du Concours international Hugo Wolf (International Art Song Competition) de Stuttgart. Ensemble, ils sont lauréats de l’Académie Orsay-Royaumont. Parmi ses nombreuses distinctions, citons le Prix du meilleur jeune pianiste au Concours international de chant Stanisław Moniuszko de Varsovie et ceux de meilleur jeune accompagnateur au Grand Prix de l'Opéra de Bucarest et de meilleur accompagnement au Concours de chant L. Różycki à Gliwice. Il intervient régulièrement en résidence comme pianiste accompagnateur au département d'art vocal de la Juilliard School ainsi qu'à l'Internationale Meistersinger Akademie de Neumarkt. Très investi dans la collaboration avec les chanteurs depuis le début de sa carrière, il a travaillé au Winter Singing Course à Duszniki Zdrój et au Festival Wratislavia Cantans, et prépare les jeunes interprètes dans le « Institution School of Music Voice Program » de Chautauqua (Etat de New York).

Christophe Dumaux

contre-ténor

Né en 1979, Christophe Dumaux chante dans une chorale dès l’âge de 12 ans. Après des cours de chant et de violoncelle au Conservatoire de Châlons-en- Champagne, le contre-ténor entre au Conservatoire national supérieur de musique de Paris en 2000.
En 2002, il commence sa carrière avec le rôle d'Eustazio dans le Rinaldo de Haendel au Festival de Radio France et Montpellier. Depuis lors, il chante comme soliste avec de nombreux ensembles de musique baroque, comme le Jardin des Voix et Les Arts Florissants de William Christie, ou encore Le Concert d'Astrée de Emmanuelle Haïm et Il Combattimento Consort di Amsterdam. En 2004, il chante au Théâtre de la Monnaie à Bruxelles, le rôle de Giuliano dans Eliogabalo de Cavalli ; à Santa Fe, le rôle de Ottone dans Agrippina de Haendel. En 2005, à l'Opéra de Paris, il interprète Ottone dans L'incoronazione di Poppea de Monteverdi; puis, au Festival de Glyndebourne, Tolomeo dans Giulio Cesare de Haendel.
En 2009, il chante dans de nouvelles productions de Partenope (Armindo) à Copenhague, puis le rôle de Hamor dans Jephtha de Haendel, à l'Opéra National du Rhin. En 2010, il fait ses débuts au Vlaamse Opéra dans le rôle-titre de Giasone et à l'Opéra d'Amsterdam dans Don Quichotte. Dans la saison 2010- 2011 il retourne à l'Opéra de Paris pour deux nouvelles productions, Akhmatova de Bruno Mantovani et Giulio Cesare (Tolomeo). Ensuite, il reprend le rôle-titre de Giulio Cesare au Château de Versailles et en tournée en France. En 2012, il chante le rôle de Tolomeo dans Giulio Cesare au festival de Salzbourg aux côtés de Cecilia Bartoli. En 2013, au Metropolitan Opera de New York il tient le rôle de Tolomeo aux côtés de Natalie Dessay. En 2014, il chante son premier rôle mozartien : Farnace dans Mitridate (DVD Erato), et entame une tournée de concert avec la soprano Natalie Dessay et Emmanuelle Haïm. Il fait ses débuts au Staatsoper de Vienne en 2018 dans le rôle de Polinesso dans l’Ariodante de Haendel sous la direction de William Christie mis en scène par David McVicar. 2019 est l’année de ses débuts à la Scala de Milan où il reprend le rôle de Tolomeo dans une mise en scène de Robert Carsen. Il obtiendra d’ailleurs le prix de la critique italienne grâce à cette interprétation. En 2020, il sort son premier disque solo consacré à Haendel. 2021 est l’année de ses débuts au Bolchoï où il incarne un de ses rôles fétiches : Polinesso. Il fait ses adieux au rôle de Tolomeo qu’il donne au Theater an der Wien, rôle qu’il aura chanté plus de 150 fois.

Lauranne Oliva

soprano

En 2020, à tout juste 20 ans, la soprano Lauranne Oliva crée la sensa8on au Concours « Nuits Lyriques » de Marmande en remportant le Premier Prix Femme dans la catégorie Opéra, le Premier Prix du meilleur espoir ainsi que le Deuxième Prix en mélodie française.
C’est au Conservatoire de Perpignan Méditerranée Montserrat Caballé qu’elle commence ses études musicales, d’abord au piano, puis dans la classe de chant de Sabine Riva et de Chris8an Papis, forma8on couronnée par un Prix d’Excellence en 2021, ainsi que l’aQribu8on par le Cercle Wagner de Nice de la Bourse Interna8onale Richard Wagner.
Lauranne se produit très vite en concert, notamment avec l’Orchestre Symphonique Perpignan Méditerranée dirigé par Daniel Tosi, dans le rôle de Susanna des Nozze di Figaro, puis dans des grandes par88ons chorales telles que la Misatango de Palmeri, La Créa3on de Haydn, la Missa Solemnis de Mozart ou le Stabat Mater de Schubert.
La rencontre avec le ténor Emiliano Gonzalez Toro, chef-fondateur de l’ensemble I Gemelli, lui permet d’ajouter des opéras baroques à son répertoire. Elle chante les rôles de La Música et Euridice dans L’Orfeo de Monteverdi (Opéra de Tours, Théâtre de Poissy) ou encore La Fortuna et Junon dans Il Ritorno d’Ulisse in patria du même Monteverdi (Théâtre des Champs-Élysées, Arsenal de Metz, Victoria Hall à Genève) en octobre 2021.
En septembre 2021, elle rejoint l’Opéra Studio de l’Opéra du Rhin, interprétant La Princesse et La Chauve-Souris dans L’Enfant et les Sor3lèges de Ravel à la Comédie de Colmar.
En 2022-2023, à l’Opéra du Rhin, elle incarne Eurydice dans la Pe3te Ballade aux Enfers de Gluck, et Drusilla dans le Couronnement de Poppée de Monteverdi sous la direc8on de Raphaël Pichon.
Le 8 octobre dernier, elle remporte la finale de la 5ème édi8on du Concours Nouvelles Voix à l’Opéra Comique.

Les Accents

ensemble baroque

L’ensemble Les Accents, fondé et dirigé par le violoniste Thibault Noally au Festival International d’Opéra Baroque de Beaune en juillet 2014, s’attache à défendre les répertoires vocaux et instrumentaux des XVIIe et XVIIIe siècles, en particulier le répertoire sacré italien (oratorios, motets, notamment une recréation de Il Trionfo della Divina Giustizia de Porpora) qui constitue la clef de voûte de son projet artistique.
Au cœur de son projet instrumental : le répertoire violonistique baroque, qui va de l’école vénitienne (Venezia 1700), l’école germanique (Biber, Buxtehude, Pachelbel et la dynastie Bach), au répertoire baroque français (Leclair, Mondonville).
Depuis sa création, l’ensemble s’est produit aux Festivals de Beaune et de Froville, au Festival de La Chaise-Dieu, au Festival de Saint-Michel-en-Thiérache, au Festival d’Auvers-sur-Oise, au Klangvokal Festival de Dortmund, au Festival de Paris, à la Chapelle Royale de Versailles et à la Salle Gaveau à Paris.
À l’occasion du Festival de Paris 2017, Les Accents ont donné le Stabat Mater et le Nisi Dominus de Vivaldi avec le contre-ténor Tim Mead à la Sainte-Chapelle. La même année, Les Accents ont accompagné Philippe Jaroussky, Sonya Yoncheva et Léa Desandre aux Victoires de la Musique Classique sur France 3 et France Musique.
On retrouve Les Accents pour des airs d’oratorios et motets aux Festivals de Sully-sur-Loire et de Narbonne ainsi qu’aux Musicales d’Arradon, pour des motets virtuoses de Vivaldi avec Léa Desandre au Festival d’Auvers-sur-Oise, lors d’un récital avec Vivica Genaux à la Salle Gaveau à Paris et au Festival de Vilnius. Tout récemment, ils ont ressuscité l'oratorio Santa Teodosia de Scarlatti au Festival de La Chaise-Dieu.
Pour le label Aparté, Les Accents ont enregistré des CD très appréciés par la critique et le public : Venezia 1700 paru en 2016, Oratorio avec la mezzo-soprano Blandine Staskiewicz en 2018, et Bach and Co en 2019.

Fatma Saïd

soprano

Fatma Saïd est née au Caire en 1991. Son apprentissage musical commence dans le chœur de l’école allemande où elle est inscrite, et où elle découvre les grands chefs-d’œuvre de la musique classique occidentale. Sa famille, son père surtout, la soutient dans ses projets musicaux. A sa majorité, elle part étudier à Berlin avec le professeur Renate Faltin, et sort diplômée de l'école Hanns Eisler en 2013.
Au terme de ses études, Fatma reçoit une bourse pour étudier à l'Académie du Théâtre de La Scala à Milan, et devient la première chanteuse égyptienne prise à la Scala. C’est à Milan, en 2016, qu’elle interprète son premier rôle, celui de Pamina, dans une production de Die Zauberflöte dirigée par Adam Fischer et réalisée par Peter Stein.
Reconnue pour son engagement dans les grandes causes internationales, notamment le Printemps arabe, elle représente l'Egypte pour la Journée des Droits de l'Homme aux Nations Unies à Genève en 2014, au Temple de Louxor en 2017. Promouvant l’éducation musicale pour les enfants et les jeunes, elle est honorée par le Conseil national des femmes d’Egypte.
En 2019, elle fait ses débuts en Angleterre, au Royal Albert Hall et aux BBC Promsen, avec le Requiem de Mozart dirigé par Nathalie Stutzmann. Elle chante avec Louis Langrée et l’Orchestre des Champs-Elysées dans Shéhérazade de Ravel, le Requiem de Fauré au Concertgebouw d'Amsterdam sous la baguette de Yu Long, ainsi que la 4ème Symphonie de Mahler au Théâtre Lyrique de Cagliariavec Massimo Zanetti. Elle se produit au Festival deDresde, à la Schubertiade d'Hohenems avec David Fray, et au Wigmore Hall de Londres.
En 2020, elle chante au pied de la Tour Eiffel pour le Concert du 14 juillet retransmis en Eurovision. En 2021, elle incarne Zerlina du Don Giovanni de Mozart au Théâtre San Carlo de Naples et au Théâtre du Mai Musical à Florence.

Malcom Martineau

piano

Né à Edimbourg en 1960, le pianiste Malcolm Mar Il commence ses études au Collège George Watson d'Édimbourg, puis poursuit son éducation musicale au St Catharine's College de l'université de Cambridge. En 1981, il étudie au Royal College of Music à Londres et en leçons privées avec Joyce Rathbone.
Malcolm a joué à Paris, Amsterdam, Munich, Vienne, Milan, Berlin, au Royaume- Uni et en Amérique du Nord en accompagnant des chanteurs, notamment Thomas Allen, Janet Baker, Barbara Bonney, Susan Graham, Della Jones, Simon Keenlyside, Tom Krause, Felicity Lott, Anne Sofie von Otter, Frederica von Stade, Bryn Terfel, Sarah Walker et Ainhoa Arteta. Il a également accompagné des instrumentistes, comme la clarinettiste Emma Johnson. Il s’est produit dans de nombreux festivals au Royaume-Uni, et donne de nombreux récitals pour la BBC ainsi que dans les festivals de musique d'Aix-en-Provence, Vienne, Édimbourg, Salzbourg, en Amérique du Nord et du Sud.
Il a accompagné les vainqueurs du concours de lied du prix de Cardiff Singer of the World en 1989, et en 1990 du prix Elly Ameling. Il a aussi accompagné les classes de maître à la Britten-Pears School de Snape Maltings pour Joan Sutherland, Elisabeth Schwarzkopf, Suzanne Danco, Ileana Cotrubaș et Kurt Equiluz. Il a présenté sa propre série à St Johns Smith Square des chants complets de Debussy et Poulenc, et une importante série Britten au Wigmore Hall.
Malcolm est lauréat du concours international de Lieder Walther Gruner.

Philippe Katerine

Philippe Katerine

auteur-compositeur-interprète

Philippe Katerine est un artiste aux talents multiples, à la fois musicien auteur-compositeur-interprète, acteur, réalisateur, dessinateur et écrivain !
Né en 1968, dès son adolescence il joue dans des groupes influencés par la musique anglo-saxonne et s’intéresse à la composition. Angoissé et introverti, il enregistre dans sa chambre plusieurs albums, Les mariages chinois (1992), L’Éducation anglaise (1994). À partir de 1995, son univers musical s’enrichit de collaborations multiples, avec notamment le groupe de jazz The Recyclers, qui lui donne le goût de l’improvisation. En 1999, il compose Une histoire d’amour pour Anna Karina, son actrice préférée, avec qui il fait ensuite une tournée triomphale. En 2006, le titre Louxor, j'adore tiré de l'album Robots après tout est un immense succès populaire qui le fait connaître du grand public et dont on retient le gimmick entêtant : « Et je coupe le son ..., et je remets le son ! »
En 2010, il prête ses traits à Boris Vian dans la biographie de Joann Sfar. L'année suivante, il est tête d'affiche de la comédie Je suis un no man's land de Thierry Jousse. En 2015, il interprète un chef d'État dans Gaz de France de Benoît Forgeard.
Puis on le retrouve dans plusieurs comédies françaises : La Tour de contrôle infernale d'Éric Judor (2016) ; Hibou de Ramzy Bedia (2016) ; C'est quoi cette famille ?! de Gabriel Julien-Laferrière (2016) ; Le Petit Spirou de Nicolas Bary ; Le Grand Bain de Gilles Lellouche (2018) ou encore Le monde est à toi de Romain Gavras (2018).
En 2019, il reçoit le César du meilleur acteur dans un second rôle pour sa prestation dans Le Grand Bain, et, aux Victoires de la Musique 2020, il est sacré « Artiste masculin de l'année ».
Dans les séries Neuf Meufs (2021) et Neuf Mecs (2022), réalisées avec brio par Emma de Caunes pour Canal +, son interprétation de Michel, un voisin décalé mais touchant, marque les esprits.
En 2023, il expose à Paris, à Clichy et à Lyon son œuvre « Rose Family », mettant en scène des sculptures de Bonshommes roses XXL.

Les Frivolités parisiennes

Compagnie d’opéra créée en 2012 par les musiciens Benjamin El Arbi et Mathieu Franot, les Frivolités Parisiennes font redécouvrir au public le répertoire lyrique léger français des XIXe et XXe siècles : l’opéra-comique, l’opéra bouffe et la comédie musicale.
Désireuse de proposer des œuvres nouvelles, la compagnie d’opéra produit chaque saison des créations et des recréations inédites, dont certaines donnent lieu à des enregistrements discographiques sous le label Naxos.
Depuis 2012, les Frivolités Parisiennes ont donné vie à près de quinze œuvres du genre.
L’Orchestre se veut l’héritier spirituel de l’orchestre de l’Opéra Comique, disparu dans les années soixante, et présente une formation composée, selon les projets, de 14 à 40 instrumentistes spécialistes de ce répertoire.
Afin de partager leur passion auprès du plus grand nombre, les Frivolités Parisiennes ont lancé trois projets éducatifs de grande envergure :
• Une académie lyrique, Les Paris Frivoles : un laboratoire formant la jeune génération de chanteurs à l’interprétation du répertoire de l’opéra-comique romantique.
• Un projet d’action culturelle auprès des plus jeunes, De Mômes et d’Opérette, a été créé afin de retisser des liens culturels et intergénérationnels dans des lieux à forte mixité sociale.
• Un ancrage pédagogique au sein des lycées avec Frivo’Lycée afin de former la sensibilité du spectateur et du citoyen de demain.

Yarol & Melvil Poupaud

Yarol & Melvil Poupaud

Né en 1973, Melvil Poupaud est surtout connu comme acteur de cinéma. Il tourne avec les plus grands : Ruiz, Rohmer, Ivory, Ozon, Desplechin, Dolan, Polanski, ou Allen. Il est passionné de musique depuis son enfance, qu’il pratique avec ses frères, comme multi-instrumentiste et chanteur. Ils créent ensemble plusieurs groupes, dont le dernier, SUPER8 (avec aussi le chanteur Victor Mechanik), se produit en avant-première ce soir à L’Olympia, où Melvil s’était illustré avec son complice Benjamin Biolay, dans un spectacle intitulé « Songbook ».
Yarol, son frère aîné de quatre ans, est un guitariste et musicien reconnu. Il se fait d’abord remarquer en tant que membre du groupe FFF ou de Niagara, avant de devenir le guitariste emblématique et directeur musical de Johnny Hallyday. Sa virtuosité et son énergie sur scène en font une figure incontournable du rock français. En parallèle, il mène des projets personnels et collabore avec divers artistes, dont Les Vieilles Canailles, affirmant ainsi sa place dans le paysage musical français.

Pumeza Matshikiza

soprano

Née en 1979 à Lady Frere (Cap Oriental), la soprano sud-africaine Pumeza Matshikiza a grandi dans un township, élevée par une mère célibataire. Elle découvre l’opéra par hasard et, après des études de mathématiques, se ré-oriente vers le chant lyrique à l’âge de 21 ans, sans savoir lire une partition. Grâce à un travail acharné, elle entre à l’University of Cape Town’s College of Music, avant de bénéficier d’une bourse de trois ans pour le Royal College of Music de Londres ainsi que pour le programme Jeune Artiste de la Royal Opera House à Covent Garden.
Elle se distingue rapidement par sa voix cristalline et une présence scénique exceptionnelle, notamment dans son interprétation de Mimi dans La Bohème de Puccini au Festival d’Edimbourg en 2010. Cette même année, elle est lauréate de la Veronica Dunne Singing Competition à Dublin.
A partir de 2011, elle intègre l’Opéra de Stuttgart, où elle interprète Pamina dans la Flûte enchantée, Susanna dans Les Noces de Figaro, Micaëla dans Carmen.
En 2011, elle chante au mariage du Prince Albert.
En 2014, elle enregistre son premier album, « Voice of Hope », qui comporte quatre airs classiques de Puccini et Mozart, ainsi que plusieurs airs traditionnels sud-africains. En 2016, son deuxième album, « Arias », présente les plus grands airs d’opéra des nombreux rôles dans lesquels elle a brillé (Mimi, Susanna, Liu, Didon), « Le Chant de la lune » de Russalka, et « Ebben, ne andro lontano » de La Wally.
En 2022, avec la compagnie English National Opera, elle interprète le rôle de la renarde dans La Petite Renarde rusée de Leos Janáček, et celui de Moira dans la première mondiale de La Servante écarlate, du compositeur danois Poul Ruders.

Quentin Hindley

direction

Diplômé du Conservatoire Supérieur de Musique de Paris (alto, analyse, orchestration et direction d’orchestre), Quentin Hindley fait partie de la génération montante des jeunes chefs français.
Son souci du détail et sa capacité à fédérer ont été remarqués lors de ses nombreux engagements en France comme à l’étranger, notamment avec l’Orchestre de Chambre de Lausanne, Gulbenkian Orchestra, London Symphony Orchestra, RTÉ Concert Orchestra, Zagreb Philharmonic Orchestra, l’Orchestre de l’Opéra de Lyon, l’Orchestre national du Capitole de Toulouse, l’Orchestre national d’Île-de-France, ou l’Orchestre de Picardie pour un concert de gala avec la soprano Pretty Yende au Théâtre des Champs-Elysées à Paris...
En mars 2021, il fait ses débuts à l’Orchestre de Paris avec trois projets dont la 9e Symphonie de Ludwig van Beethoven dans le cadre d’une retransmission pour le 37e Shanghai Spring International Music Festival.
Passionné de musique contemporaine, il a collaboré avec des compositeurs tels que Tristan Murail, Bruno Mantovani, Camille Pépin, Hugues Dufour, Thierry Escaich, Arthur Lavandier (La Légende du Roi Dragon à l’Opéra de Lille avec l’Ensemble le Balcon), et Jonathan Dove (The Monster in the Maze à l’Opéra de Lille, la Fondation Gulbenkian de Lisbonne, la Philharmonie de Paris).
Très impliqué dans les projets sociaux et interculturels en France et à l’étranger, il a dirigé les Académies des Jeunes de l’Orchestre national de Lyon en tant que chef résident auprès de Leonard Slatkin, les orchestres des CNSMD de Paris et de Lyon, ainsi que les orchestres Démos Metz, et collabore avec l’Institut d’Enseignement Supérieur de la Musique d’Aix-en-Provence et de Marseille. Depuis huit saisons, il travaille avec l’Orchestre des Jeunes de la Méditerranée en collaboration avec le London Symphony Orchestra au Festival d’Aix-en- Provence.

Jack Swanson

ténor

Né en 1992 à Stillwater dans le Minnesota, le ténor américain Jack Swanson découvre dès le plus jeune âge sa passion pour le chant. Formé à l’Université de l’Oklahoma et à l’Université Rice, il étudie la musique et se perfectionne dans l’art du chant lyrique. Rapidement il se distingue par sa voix claire et puissante, ainsi que par sa capacité à interpréter un large répertoire, allant de l’opéra à la musique de chambre.
Il participe à de prestigieux concours, remporte en 2012 le Metropolitan Opera National Council Auditions, qui lui ouvre les portes des plus grandes scènes lyriques dans le monde. Il est invité à se produire au Metropolitan Opera de New York, au Royal Opera House de Londres, au Teatro alla Scala de Milan.
Il enregistre plusieurs albums solos, dont « In Recital » en 2017.
En 2018, il est lauréat du Richard Tucker Career Grant et du Grand Prix de l’Orpheus Competition. Il interprète le rôle d’Almaviva dans Le Barbier de Séville à l’Opéra de Glyndebourne.
Musicien accompli, il joue de plusieurs instruments, dont le piano et la guitare.

François Morel

chanteur

François Morel, né en 1959, est un artiste aux multiples talents. D’abord reconnu pour ses performances d’humoriste et d’acteur, à la télévision et au théâtre, notamment au sein de la troupe des Deschiens, dans de nombreuses pièces de Molière. Il s’est également illustré à la radio avec des émissions mémorables sur France Inter.
Passionné par la chanson française, il a toujours cultivé cette facette artistique en parallèle. En 2006, il monte un spectacle « Collection particulière » et enregistre un album éponyme, où il interprète avec brio des classiques de la chanson française. Son timbre de voix chaleureux et sa sensibilité lui permettent d’apporter une nouvelle dimension à ces titres emblématiques. Il renouvelle l’expérience avec Brassens en 2016, avec Pierre Perret en 2017.
Il poursuit son exploration musicale avec des albums originaux, tels que « La Vie (Titre provisoire) » en 2016, où il livre des compositions personnelles, teintées d’humour et de tendresse. Ses textes, ciselés avec finesse, reflètent son regard aiguisé sur le monde qui l’entoure, oscillant entre poésie et ironie.
En plus de son travail en solo, François Morel collabore avec d’autres artistes renommés, participant à des projets collectifs et des spectacles musicaux. En 2020, il adapte les chansons du marin Yves-Marie Le Guilvinec, « Tous les marins sont des chanteurs », avec Gérard Mordillat et Antoine Sahler. Son éclectisme et sa capacité à se renouveler lui ont valu une reconnaissance tant du public que de la critique.

Astrig Siranossian

violoncelliste

La violoncelliste Astrig Siranossian est née en 1988 à Lyon, dans une famille de musiciens (son père Alexandre, pianiste et chef d’orchestre, a dirigé l’Ecole nationale de musique et de danse du pays de Romans, et sa sœur aînée Chouchane est violoniste). Enfant surdouée, admise à l’âge de huit ans au CRR de Lyon, elle poursuit ses études au CNSM de Lyon, obtenant à quinze ans son diplôme d’études supérieures avec les félicitations du jury. C’est en Suisse, au Conservatoire supérieur de Bâle, qu’elle achève sa formation dans la classe d’Ivan Monighetti, réussissant avec les plus hautes distinctions son master concert et son master soliste.
Premier Prix et plusieurs fois Prix Spécial du concours international K. Penderecki, elle joue en soliste avec de grands chefs d’orchestre, comme Simon Rattle et Daniel Barenboïm, qui l’invite régulièrement dans le cadre de son West-Eastern Divan Orchestra. Elle a souvent partagé la scène avec des musiciens prestigieux, tels le violoncelliste Yo-Yo Ma, le flûtiste Emmanuel Pahud ou encore les pianistes Martha Argerich, Kirill Gerstein et Elena Bashkirova.
Elle se produit régulièrement sur les plus grandes scènes, comme la Philharmonie de Paris ou de Berlin, le Carnegie Hall à New-York, le Musikverein de Vienne, le Walt Disney Hall à Los Angeles, le KKL de Lucerne, le Casino de Bâle, le Théâtre des Champs-Élysées, le Théâtre Colon de Buenos Aires ou encore le Kennedy Center de Washington.
Ses enregistrements ont remporté de nombreuses distinctions, celui réunissant les concertos de K. Penderecki et A. Khachaturian a reçu cinq Diapasons, cinq étoiles Classica, la Clef du mois ResMusica, tandis que le précédent disque, comportant des œuvres de Gabriel Fauré, Francis Poulenc et Komitas, avait reçu le prix Musica.
En octobre 2022, est sorti son album « Duo-Solo », qu’elle a construit comme une rencontre entre mélodies, danses populaires et répertoire savant faisant dialoguer la voix du violoncelle et sa propre voix.
Parallèlement à ses activités d’instrumentiste, elle a pris depuis 2016 la direction artistique du festival « Musicades de Romans-sur-Isère », qui met en miroir la musique avec les arts. Elle a également créé en 2019 la mission « Spidak Sevane » qui vient en aide aux enfants au Liban et en Arménie à travers la musique.
Elle joue un violoncelle de Francesco Ruggieri de 1676, prêté par la Fondation Boubo Music.