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Concert d'ouverture

Mercredi 12 juin // Sainte-Chapelle

JAKUB JÓZEF ORLIŃSKI

Jakub Orliński devait chanter à la Sainte-Chapelle pour le Festival de Paris en juin 2022. Mais un événement national avait percuté cette date. Chose promise, chose due : cette année il ouvre en majesté, à la Sainte-Chapelle, la sixième édition du Festival.

Le rendez-vous avait été manqué il y a deux ans, mais cela valait la peine d’attendre, car le concert du 12 juin sera exceptionnel ! Sous la voûte haute de 15 mètres de la Sainte-Chapelle, joyau du gothique rayonnant, va résonner la voix du jeune contre-ténor polonais Jakub Józef Orliński, une voix pure et envoûtante qui, depuis une dizaine d’années, enthousiasme le public des plus grandes scènes internationales. Formé à l’Université de musique Frédéric Chopin de Varsovie et à la Julliard School de New York, il impressionne par sa virtuosité vocale et sa maîtrise des répertoires italien et baroque. Sa très grande popularité, notamment parmi le public plus jeune, provient également de sa présence en tant que breakdancer sur Internet et sur les réseaux sociaux.

Accompagné ce soir par le pianiste Michal Biel, il interprètera en première partie un répertoire italien qu’il affectionne particulièrement, puis, en deuxième partie des Lieder de Franz Schubert, ainsi que des airs du compositeur et luthiste de l’époque élizabéthaine John Dowland (1563-1626). Michal Biel, pour sa part, jouera en solo une Polonaise de Frédéric Chopin.

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Deuxième Concert

Mercredi 19 juin // Église Sainte-Germain-des-Prés

STABAT MATER

Commandé par un mécène, le Stabat Mater est la pièce la plus connue de Pergolèse. C’est la dernière création du compositeur, qui meurt prématurément à l’âge de 26 ans. Après sa disparition, le public réserve à son œuvre un accueil triomphal qui ne s’est jamais démenti depuis. Au cœur de cette musique par essence sacrée, il a su introduire les accents profanes de l’opéra, donnant à l’œuvre force et modernité.

C’est dans l’Église Saint-Germain-des-Prés, où la restauration de la Chapelle de la Vierge viendra de s’achever, que, le 19 juin, vont résonner les accents du Stabat Mater de Pergolèse, ce « divin poème de la douleur » comme l’écrivait Bellini. Douleur d’une mère face à la crucifixion de son fils. L’œuvre est écrite pour deux voix (traditionnellement soprano et alto, ou sans doute des castrats) et un petit ensemble instrumental de composition classique. Elle est ce soir portée par la jeune soprano franco-catalane Lauranne Oliva et le contre-ténor Christophe Dumaux, accompagnés par l’ensemble Les Accents, sous la direction de Thibault Noally.

Formée au Conservatoire de Perpignan Méditerranée, Lauranne Oliva, née en 2000, a connu un début de carrière rapide. Elle remporte en 2023 plusieurs concours internationaux, notamment la Paris Opera Competition et le Concours Voix Nouvelles. En février, au Théâtre des Champs-Elysées, elle chante le rôle de Pamina dans la version pour jeune public de La Flûte enchantée de Mozart, mise en scène par Julie Depardieu.

Né en 1979, le contre-ténor Christophe Dumaux a été formé au Conservatoire de Châlons-en-Champagne puis au Conservatoire national supérieur de Paris. Très tôt familier du répertoire et des formations baroques, il est connu pour son incarnation de Tolomeo, dans le Giulio Cesare de Haendel, qu’il a interprété à plus de 150 reprises.

Ils sont accompagnés par l’ensemble Les Accents, fondé et dirigé par le violoniste Thibault Noally en 2014, qui s’attache à promouvoir les répertoires vocaux et instrumentaux des XVIIème et XVIIIème siècles, en particulier le répertoire baroque italien et allemand.

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Troisième Concert

Jeudi 20 juin // Théâtre de l'Oeuvre

FATMA SAÏD

Un écrin pour la belle Fatma Saïd, ambassadrice de l’Orient au royaume de l’art lyrique. La jeune soprano nous envoûte et nous embarque, avec son complice écossais le pianiste Malcolm Martineau. Au programme, des mélodies françaises, espagnoles, et arabes bien sûr.

Le Théâtre de l’Œuvre était à l’origine une salle de concert, la Salle Berlioz. Son acoustique parfaite la prédestinait à accueillir le récital piano-voix de Fatma Saïd. C’est auprès de Névine Allouba, la grande chanteuse d’opéra égyptienne et professeur à l’Institut de musique du Caire, que Fatma a commencé à apprendre le chant. Née en 1991, elle avait alors 14 ans, était scolarisée dans un établissement allemand du Caire, où elle avait découvert la musique classique, avant de partir compléter sa formation à l’Académie de musique Hanns Eisler de Berlin, ainsi qu’à l’Académie de la Scala de Milan.

De sa famille, qui n’a jamais vécu hors d’Égypte, elle a hérité une solide culture orientale, et son parcours d’études a nourri en elle un esprit d’ouverture et une passion pour la musique occidentale.

Dès 2006, elle remporte de nombreux concours internationaux. A partir de 25 ans, elle se produit sur les plus grandes scènes mondiales, à la Scala bien sûr, au Teatro San Carlo de Naples, au Concertgebouw d’Amsterdam, au Royal Albert Hall de Londres, au Konzerthaus de Berlin, séduisant le public avec son timbre d’une grande fraîcheur et une aisance sur scène exceptionnelle.

Très engagée dans les grandes causes humanitaires, elle est honorée par le Conseil national des femmes d’Égypte pour sa promotion de l’éducation musicale des enfants. Le 20 juin, au Théâtre de l’Œuvre, elle propose un programme à la croisée des répertoires européen et arabe.

Elle est accompagnée par le pianiste écossais Malcolm Martineau, lauréat notamment du Concours international de Lieder Walther Gruner.

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Concert de clôture

Mardi 25 juin // L'Olympia

L'OLYMPIA SYMPHONIQUE

Le Festival de Paris retrouve L’Olympia avec enthousiasme pour le concert de clôture de l’édition 2024. L’Olympia qui devient pour un soir un lieu de résonance pour la musique classique et la musique pop, avec un orchestre symphonique et des chanteurs lyriques et pop. C’est la troisième édition de L’Olympia Symphonique.

Le Festival de Paris est un festival musical et patrimonial. Il a choisi de se produire dans des lieux du patrimoine parisien. La salle mythique de L’Olympia fait partie de ce patrimoine, elle appartient à tous. Depuis 130 ans, les plus grands artistes français et étrangers s’y sont produits. Elle reste le Graal, le passage obligé pour être consacré. Ce n’est pas une salle ordinaire.

Ce soir, Philippe Katerine ouvre le bal avec son Louxor j’adore, accompagné par l’orchestre symphonique Les Frivolités Parisiennes, dirigé par Quentin Hindley. Yarol et Melvil Poupaud, et Victor Mechanik interprètent en avant-première avec l’orchestre, des chansons françaises inédites de leur prochain album. François Morel apporte son grain de sel tendre et subtil. La chanteuse sud-africaine Pumeza Matshikiza, le ténor américain Jack Swanson, et la mezzo française Adèle Charvet abordent un répertoire classique, dans l’esprit de L’Olympia Symphonique, qui choisit chaque année de mélanger les genres, de brouiller les pistes. Il n’y a pas de la grande ou petite musique, il n’y a que de la bonne musique. La violoncelliste franco-arménienne Astrig Siranossian rend hommage à Charles Aznavour, dont on célèbre en 2024 le centenaire de la naissance, et qui fut un des piliers de L’Olympia durant plusieurs décennies.

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