Le Festival de Paris a choisi de fêter la musique en ce 21 juin dans cet écrin qu’est le Théâtre de l’Œuvre, avec la jeune soprano hongroise Emöke Baráth, dont la reconnaissance internationale est aujourd’hui incontestable. Son timbre si particulier et sa maîtrise des coloratures lui permettent de décliner tout le spectre émotionnel de l’opéra, du Don Giovanni de Mozart au Barbier de Séville de Rossini, en passant par le célèbre Air des bijoux de Gounod. Pour l’accompagner au piano, un concertiste renommé, Tanguy de Williencourt.

Concert piano-voix avec le ténor Cyrille Dubois, accompagné par le concertiste Tristan Raës. Essentiellement des airs d’opéra (Mozart, Donizetti, Bizet, Rossini), quelques mélodies de Fauré, et des préludes de Chopin. Un programme exceptionnel dans un cadre à sa mesure, avec le ciel et Paris en perspective, au premier étage de la Tour Eiffel.

Pour son concert de clôture, le Festival retrouve fidèlement la Sainte-Chapelle, avec la violoncelliste franco-arménienne Astrig Siranossian. Au programme, bien sûr, Jean-Sébastien Bach, mais aussi des duos originaux où elle chante en s’accompagnant de son instrument. Elle nous fait découvrir ainsi des mélodies arméniennes particulièrement bouleversantes.