Les artistes du Festival de Paris

Eva Zaïcik
Très tôt remarquée pour la beauté et la longueur de sa voix, dont l’ampleur et la souplesse lui permettent de chanter aussi bien Monteverdi que Berlioz, Rossini ou Bizet, Eva Zaïcik cultive une diversité musicale favorisant les explorations les plus audacieuses.
En 2018, coup sur coup, elle est Révélation Lyrique aux Victoires de la Musique classique, Deuxième Prix au Concours Reine Elisabeth de Belgique et au Concours Voix Nouvelles. Ces distinctions ne font que confirmer une carrière déjà considérable, qui la voit collaborer avec des chefs et des salles de premier ordre.
Récemment, elle a incarné Carmen et Rosina dans le Barbier de Séville ainsi que Sélysette dans Ariane et Barbe Bleue de Dukas au Capitole de Toulouse. Elle a chanté Vénus dans l’Idoménée de Campra à l’Opéra de Lille et au Staatsoper de Berlin, les Vêpres de la Vierge de Monteverdi avec Pygmalion et Raphaël Pichon dans une mise en scène de Pierre Audi, Paulina dans La Dame de Pique de Tchaïkovski aux Opéras de Nice et Toulon dans une mise en scène d’Olivier Py.
Elle entretient une complicité particulière avec Justin Taylor et Le Consort autour de plusieurs programmes baroques donnés partout en Europe. Cette collaboration s’est concrétisée chez Alpha Classics par le disque Venez, chère ombre (2018) et Royal Handel (2021) récompensés tous deux d’un Choc de Classica et du Choix de France Musique.
La saison 2024-2025 s’avère tout aussi faste et diversifiée : Eva interprètera le rôle-titre Cretidea dans la nouvelle production du Poème Harmonique L’Homme-Femme de Galuppi à l’Opéra de Dijon, au Théâtre de Caen, puis à l’Opéra de Versailles et au Teatro Real de Madrid. Elle chantera sous la baguette de Thomas Hengelbrock avec l’Orchestre Philharmonique de Munich pour la Messe n°3 de Bruckner, ainsi que pour la Missa Solemnis de Beethoven avec le Balthazar Neumann.
Elle retrouvera Emmanuelle Haïm pour un Dixit Dominus avec le Los Angeles Philharmonic.
Le dernier disque d’Eva Zaïcik, Mayrig, est paru en avril 2023, opus de berceuses arméniennes de Komitas et Aprikian qu’Eva donnera en concert cette saison à la Philharmonie de Paris ainsi qu’au Théâtre d’Aix-en-Provence.

Le Poème Harmonique
Depuis 1998, le Poème Harmonique fédère autour de son fondateur Vincent Dumestre, des musiciens passionnés dévoués à l’interprétation des musiques des XVIIe et XVIIIe siècles. Ils mettent en œuvre des programmes inventifs qui retissent les liens entre le profane et le sacré, la musique savante et les sources populaires, mais qui associent également à la musique le théâtre, la danse ou le cirque. À l’opéra, l’ensemble est reconnu comme une référence mondiale pour ses interprétations des œuvres de Lully, Cavalli ou Monteverdi.
Le Poème Harmonique ne cesse de surprendre le public en révélant des trésors oubliés, comme à l’automne dernier, avec L’Homme-Femme, comédie du genre de Galuppi dans la mise en scène d’Agnès Jaoui à l’Opéra de Dijon, au Théâtre de Caen et à l’Opéra royal de Versailles.
Le Poème Harmonique est familier des plus grands festivals et salles du monde entier, comme l’Opéra-Comique, l’Opéra Royal de Versailles, la Philharmonie de Paris, les Festivals d’Ambronay, de Beaune et de Sablé, le Teatro Real de Madrid, le Wigmore Hall de Londres, la Philharmonie de Berlin, le Wiener Konzerthaus, le Concertgebouw de Bruges, les BOZAR de Bruxelles, le Oji Hall de Tokyo, le Teatro San Carlo à Naples, l’Accademia Santa Cecilia à Rome, ou encore les BBC Proms.
La discographie du Poème Harmonique compte aujourd’hui une cinquantaine de références régulièrement distinguées par la critique et de nombreux succès publics. Chez Alpha Classics, la sortie de Mon Amant de Saint-Jean, tour de chant du baroque aux années folles avec Stéphanie d’Oustrac est paru en août 2023. Après la première mondiale de L’Egisto de Cavalli récompensée par un Choc de Classica et par le prestigieux Preis der deutschen Schallplattenkritik, Château de Versailles Spectacles publie au printemps 2024 Armide de Lully. L’ensemble enregistre en 2024 deux chefs-d’œuvre de la musique chorale : Monteverdi Testamento – Vespro della Madonna 1643 qui est paru en novembre dernier et Hail ! Bright Cecila de Purcell qui paraîtra en avril 2025.
Le Poème Harmonique est soutenu par le Ministère de la Culture (DRAC de Normandie), le Centre National de la Musique, la Région Normandie, le Département de la Seine-Maritime et la Ville de Rouen.
Le Poème Harmonique est en résidence à la Fondation Singer-Polignac en tant qu’artiste associé.

Vincent Dumestre
Son goût prononcé pour les arts, son sens créatif de l’esthétique baroque, sa flamme d’explorateur et son goût de l’aventure collective l’incitent naturellement à défricher les répertoires des XVIIe et XVIIIe siècles. Avec son Poème Harmonique, Vincent Dumestre est aujourd’hui l’un des artisans les plus inventifs et polyvalents du renouveau baroque, embrassant direction d’orchestre, de chœur, de saison musicale, de concours et de festivals, sans rien lâcher de la pratique de ses instruments premiers, à cordes pincées.
Sur la scène d’opéra, le ton est celui d’une esthétique sonore et visuelle singulière, qui naît de la confrontation de son regard, dans des spectacles de grande envergure, avec celui d’artistes issus d’autres disciplines : marionnettistes (Mimmo Cuticchio), metteurs en scène (Omar Porras, Benjamin Lazar, Cécile Roussat) ou encore circassiens (Mathurin Bolze).
Après le succès remarqué d’une édition 2017 dont il avait assuré la programmation, Vincent Dumestre a été invité par la ville de Cracovie à prendre en 2024 la direction artistique du festival Misteria Paschalia, référence mondiale pour la musique baroque en période pascale. Il assure également la direction artistique des Saisons baroques du Jura.

Pumeza Matshikiza
Née en 1979 à Lady Frere (Cap Oriental), la soprano sud-africaine Pumeza Matshikiza a grandi dans un township, élevée par une mère célibataire. Elle découvre l’opéra par hasard et, après des études de mathématiques, se ré-oriente vers le chant lyrique à l’âge de 21 ans, sans savoir lire une partition. Grâce à un travail acharné, elle entre à l’University of Cape Town’s College of Music, avant de bénéficier d’une bourse de trois ans pour le Royal College of Music de Londres ainsi que pour le programme Jeune Artiste de la Royal Opera House à Covent Garden.
Elle se distingue rapidement par sa voix cristalline et une présence scénique exceptionnelle, notamment dans son interprétation de Mimi dans La Bohème de Puccini au Festival d’Edimbourg en 2010. Cette même année, elle est lauréate de la Veronica Dunne Singing Competition à Dublin.
A partir de 2011, elle intègre l’Opéra de Stuttgart, où elle interprète Pamina dans la Flûte enchantée, Susanna dans Les Noces de Figaro, Micaëla dans Carmen.
En 2011, elle chante au mariage du Prince Albert.
En 2014, elle enregistre son premier album, « Voice of Hope », qui comporte quatre airs classiques de Puccini et Mozart, ainsi que plusieurs airs traditionnels sud-africains. En 2016, son deuxième album, « Arias », présente les plus grands airs d’opéra des nombreux rôles dans lesquels elle a brillé (Mimi, Susanna, Liu, Didon), « Le Chant de la lune » de Russalka, et « Ebben, ne andro lontano » de La Wally.
En 2022, avec la compagnie English National Opera, elle interprète le rôle de la renarde dans La Petite Renarde rusée de Leos Janáček, et celui de Moira dans la première mondiale de La Servante écarlate, du compositeur danois Poul Ruders.

Aaron Wajnberg
Le pianiste belge Aaron Wajnberg est rapidement devenu l'un des pianistes les plus demandés de sa génération, célébré pour sa sensibilité et son intelligence musicale. En 2011, il a fait ses débuts au Carnegie Hall et s'est depuis lors produit dans des lieux majeurs tels que le Concertgebouw d'Amsterdam, le Teatro Municipal de Rio de Janeiro, le Palais des Arts de Valence, le Bayerische Staatsoper de Munich, l'Opéra national des Pays-Bas, la Tonhalle de Düsseldorf, la Clara Schumann Saal de Francfort, le Mozarteum de Salzbourg, la Philharmonie Luxembourg, le Teatro Communale Bologna, à l’Opéra de Lille, Queen Elisabeth Hall, au BOZAR et à La Monnaie de Bruxelles.
Il a collaboré avec des artistes tels qu’Axelle Fanyo, Rolando Villazón, Sir Bryn Terfel, Roberto Alagna, Ian Bostridge ou Pumeza Matshikiza. Il s'est imposé comme un chambriste très demandé et a donné des concerts avec Michael Barenboim, Artiom Shishkov, Marc Sabbah, Sindy Mohamed, Sary Khalife, Annelien Van Wauwe, Julien Hervé, Roman Patocka, Maciej Pikulski, Matthew Barley et des ensembles de musique de chambre tels que le Quatuor Enesco et le Quatuor Danel, entre autres.
Il a été accompagnateur au Concours international Reine Elisabeth pour la voix à Bruxelles, en 2018 et 2023. Il a étudié aux conservatoires royaux d'Anvers et de Gand. En février 2023, il a été invité par la légendaire soprano Renée Fleming à participer au SongStudio du Carnegie Hall. Il donne fréquemment des masterclasses et des ateliers à New York, Paris et Francfort et est professeur de lied et professeur adjoint de piano au Conservatoire royal d'Anvers. Depuis 2019, Aaron Wajnberg est le directeur artistique de l'Antwerp LiedFest.

Rodolphe Briand
Chanteur jouant la comédie, comédien qui chante, Rodolphe Briand s’illustre tout autant au théâtre que dans la comédie musicale ou l’opéra.
Sa carrière éclectique le conduit sur les scènes d’Opéra les plus prestigieuses : le Teatro Real de Madrid, la Scala de Milan, l’Opéra national de Paris, La Fenice de Venise, le Grand Théâtre de Genève, l’Opéra de Monte-Carlo, le Nationale Opera d’Amsterdam, le Théâtre des Champs-Elysées, l’Opéra National du Rhin et l’Opéra de Marseille...
Parmi ses rôles de prédilection, il convient de citer Guillot de Morfontaine dans Manon, Les Quatre Valets dans Les Contes d’Hoffmann, Remendado dans Carmen, Bardolfo dans Falstaff, Schmidt dans Werther, Spoletta dans Tosca, Mime dans Das Rheingold... L’opérette est aussi un terrain de prédilection de cet amoureux des mots et des notes (Ménélas dans La Belle Hélène, Bilou dans Le Chanteur de Mexico, John Styx dans Orphée aux Enfers, Bababeck dans le rare Barkouf d’Offenbach...).
Il se produit sous la direction de chefs d’orchestre (Ivan Fischer, Philippe Jordan, Daniel Oren, Pinchas Steinberg, Susanna Mälkki...) et metteurs en scène de renom (Calixto Bieito, Robert Carsen, Jérôme Deschamps, Jean-Louis Grinda, Benoît Jacquot, Olivier Py, Laurent Pelly, Mariame Clément...).
Parmi ses projets cette saison : Werther au Théâtre des Champs-Elysées, Orphée aux Enfers à l’Opéra du Capitole de Toulouse, La Périchole à Liège, Les Brigands à l’Opéra de Paris, Giuditta à l’Opéra national du Rhin, La Force du destin à Orange dans le cadre du festival d’Aix-en-Provence...

Patricia Petibon
Soprano colorature, élève de Rachel Yakar au CNSM de Paris et découverte par William Christie, Patricia Petibon maîtrise aujourd’hui un répertoire qui s’étend du baroque français à la musique moderne, qu’elle aborde avec Francis Poulenc et Alban Berg.
Elle a interprété les grands rôles du répertoire baroque comme Ginevra dans Ariodante à Genève et au Festival d’Aix-en-Provence ou bien Euridice dans Orfeo ed Euridice au Théâtre des Champs-Élysées. En outre, les temps forts des dernières années comprennent Giunia dans Lucio Silla à Vienne sous la direction de Nikolaus Harnoncourt puis le rôle-titre de Lulu de Berg à Genève, à Barcelone et à Salzbourg ainsi que Blanche dans Les Dialogues des Carmélites au Théâtre des Champs-Élysées, où elle s’est également produite en tant que Mélisande dans Pelléas et Mélisande, Alcina de Händel au Festival d’Aix-en-Provence et Manon au Grand Théâtre de Genève.
Patricia Petibon collabore étroitement avec les Wiener Philharmoniker, la Staatskapelle Berlin, le Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks, les Münchner Philharmoniker, le MDR Sinfonieorchester, l’Orchestre Philharmonique de Radio France, l’Orchestre National de France, l’Orchestre de Paris, l’Orchestre National de Lyon, Les Talens Lyriques, le Cercle de l’Harmonie, Le Concert d’Astrée, l’ensemble Amarillis, La Cetra, le Venice Baroque Orchestra, Il Giardino Armonico et le Freiburger Barockorchester. Elle travaille régulièrement avec des chefs comme Alain Altinoglu, Giovanni Antonini, Marco Armiliato, Bertrand de Billy, Ivor Bolton, Frédéric Chaslin, Gustavo Gimeno, Daniele Gatti, Daniel Harding, Kristjan Järvi, Paavo Järvi, Louis Langrée, Andrea Marcon, Josep Pons, François-Xavier Roth, Christophe Rousset et Jérémie Rhorer.
Le printemps 2021 marque ses débuts dans La Voix humaine de Poulenc et Point d’orgue de Thierry Escaich au Théâtre des Champs-Élysées. Ses engagements les plus récentes comprennent une nouvelle production de La Voix humaine à l’Opéra National du Rhin dans une mise en scène de Katie Mitchell, ainsi que Pelléas et Mélisande avec le Budapest Festival Orchestre sous la direction d’Iván Fischer et Cosi fan tutte au Théâtre du Châtelet ainsi qu’en version concert avec l’Orchestre National de Lyon. En automne 2024 elle chante pour la première fois le rôle de la Mère Marie dans Les Dialogues des Carmélites mise-en-scène par Olivier Py. A côté de nombreux récitals, notamment à Vienne, Strasbourg, Bordeaux et Madrid, Patricia Petibon se produira lors de la saison 2024-2025 avec les deux programmes « Destins de Reines » et « Flammes des Magiciennes » en compagnie de l'ensemble baroque français Amarillis.
Patricia Petibon se consacre de plus en plus aux jeunes chanteurs. Ensemble avec la flûtiste et hautboïste Héloïse Gaillard, directrice artistique de l’Ensemble Amarillis, elle a fondé une Académie, Les Chants d’Ulysse, au sein de l’Abbaye Royale de Fontevraud et du Théâtre Le Dôme de Saumur, qui s’adresse à des étudiants, chanteurs et musiciens, futurs professionnels et artistes émergents.
Parmi ses derniers enregistrements, citons Amoureuses (Gluck, Haydn et Mozart) avec le Concerto Köln dirigé par Daniel Harding, Rosso (airs baroques italiens), Melancolia (airs et mélodies espagnols), Nouveau monde (airs baroques d’Angleterre, de France, d’Espagne et d’Amérique latine) avec La Cetra et Andrea Marcon, La Belle Excentrique et L’Amour, la Mort, la Mer, accompagnée de la pianiste Susan Manoff et « La Traversée », comprenant des airs des 17e et 18e siècles.

Laurent Naouri
Après ses études à Londres, Laurent Naouri est rapidement engagé sur de nombreuses scènes nationales puis internationales.
Son répertoire particulièrement diversifié comporte une quarantaine de rôles, depuis les premiers baroques jusqu’aux opéras contemporains.
Plusieurs incarnations vont marquer sa carrière, les Quatre Rôles Maléfiques (Les Contes d’Hoffmann) à Paris, Madrid, Orange, Milan, Barcelone, Metropolitan Opera de New York, Festival d'Aix-en Provence, Golaud (Pelléas et Mélisande) au Théâtre des Champs-Elysées sous la direction de Bernard Haitink, Glasgow, Salzbourg, Berlin avec Simon Rattle, Madrid, Barcelone, Los Angeles le Comte Almaviva (Le Nozze di Figaro) à Aix-en-Provence et Tokyo, le rôle-titre de Falstaff à Lyon, Santa Fe et Glyndebourne, Sharpless (Madama Butterfly) au Metropolitan Opera de New York, ou encore Germont (La Traviata) à Santa Fe, Tokyo et Dallas.
Il interprète le rôle de Fieramosca (Benvenuto Cellini) à Amsterdam, Méphistophélès (La Damnation de Faust) à l’Opéra de Lyon, Dallas, Londres, Édimbourg, le Marquis de la Force (Dialogues des Carmélites) au Bayerische Staatsoper de Munich, Ruprecht (L'Ange de Feu) à l'Opéra National de Lyon, Capulet (Roméo et Juliette) à New York.
Plus récemment, il interprète le rôle de Somarone (Béatrice et Benedict), ainsi que celui de Vautrin dans la création de l’Opéra Trompe la Mort composé par Luca Francesconi à l'Opéra de Paris, les Quatre Rôles Maléfiques (Les Contes d’Hoffmann), Pandolfe (Cendrillon) et Capulet (Roméo et Juliette) au Metropolitan Opera de New York, le Grand Prêtre (Samson et Dalila) au Théâtre des Champs-Elysées et au Metropolitan Opera de New-York, Don Gaspar (L'Ange de Nesida) à Covent Garden, Germont (Traviata) au Théâtre des Champs-Elysées, Mamma Agata (Viva La Mamma) à l'Opéra national de Lyon, et au Grand Théâtre de Genève, Sharpless (Madama Butterfly) Les Quatre Diables (Les Contes d'Hoffmann), le roi Ignace (Yvonne de Bourgogne) et Le Grand-Prêtre (Œdipe) à l'Opéra national de Paris, Don Alfonso (Cosi fan Tutte) au Théâtre des Champs-Elysées et à Caen, Don Pasquale à l'Opéra de Dijon, Golaud (Pelléas et Mélisande) à Helsinki et à Tokyo, Scarpia (Tosca) et Tomski (La Dame de Pique) au Théâtre Royal de la Monnaie, Don Andres de Ribeira (La Périchole) au Théâtre des Champs-Elysées, Le Marquis de Force (Dialogues des Carmelites) au Metropolitan Opera de New York, le Directeur de Théâtre (Les Mamelles de Tiresias) et le Chambellan (Rossignol), au Théâtre des Champs-Elysées, Le Comte Des Grieux (Manon) au Liceu de Barcelone, Capulet (Roméo et Juliette), Don Pasquale, Pandolphe (Cendrillon) et Créon (Médée) à l'Opéra National de Paris, Golaud (Pelléas et Mélisande) au Festival d'Aix-en-Provence, Ham (Fin de Partie) au Staatsoper de Berlin.
Il se produit également en Récital aux côtés de Natalie Dessay et Maciej Pikulski avec un programme dédié à la Mélodie française.

Orchestre national d'Île-de-France
Depuis sa création en 1974, ce jeune orchestre composé de 95 musiciens engagés a pour mission de porter la musique symphonique sur tout le territoire francilien, incluant les lieux dépourvus d’offre culturelle.
Il se produit majoritairement dans les salles de spectacle et les théâtre d’Île-de-France et investit également des lieux atypiques tels les hopitaux, les usines ou les centres pénitentiaires.
Résident à la Philharmonie de Paris qui mène une politique de développement des publics ambitieuse à laquelle l’Orchestre s’associe grandement ; il y donne une vingtaine de concerts par an réunissant un public nombreux.
Le répertoire de l’orchestre couvre quatre siècles de musique : du baroque à la musique contemporaine, en passant par les chefs-d’œuvre classiques et romantiques pour le grand symphonique.
Créé en 1974, l’Orchestre national d’Île-de-France est financé par le conseil régional d’Île-de-France et le ministère de la Culture.

Laurent Campellone
Après des études de violon, de tuba, de percussions et de chant, Laurent Campellone apprend la direction d’orchestre au Conservatoire Frédéric Chopin de Paris, en parallèle de l’obtention de diplômes de philosophie.
À 23 ans il est nommé́ assistant du Directeur musical de l’Opéra de Toulon. En 2000, il se rend auprès de Christoph Eschenbach pour compléter sa formation.
En 2001, il remporte à l’unanimité́ le Premier Prix de la 8ème édition du Concours international des jeunes chefs d’orchestre de la Communauté́ européenne à Spoleto (Italie), en association avec l’Académie Saint-Cécile et l’Opéra de Rome.
Depuis lors, Laurent Campellone a été invité à diriger près de 200 œuvres symphoniques et plus de 60 partitions lyriques.
Longtemps Directeur musical de l’Opéra et de l’Orchestre symphonique de Saint-Etienne, Laurent Campellone a relancé́ une politique de redécouverte du répertoire lyrique français du 19ème siècle, dirigeant à ce titre de nombreuses œuvres rares de Massenet (Sapho, Le Jongleur de Notre Dame, Ariane, Le Mage…), de Gounod (La Reine de Saba, Polyeucte), de Lalo (Le Roi d’Ys). Cette passion pour les raretés du répertoire romantique français n’éclipse pas, pour autant, ses lectures très remarquées et saluées par la presse internationale des partitions du grand répertoire.
Laurent Campellone se produit également à la tête de nombreux orchestres, parmi lesquels l’Orchestre de la Radio bavaroise, l’Orchestre Philharmonique de Radio-France, l’Orchestre national du Brésil, le New Russia State Orchestra, l’Orchestre Philharmonique de Dublin, l’Orchestre National du Capitole de Toulouse, la Philharmonie de Sofia, l’Orchestre National des Pays de la Loire, le Malaysian Philharmonic Orchestra, l’Orchestre de l’Opéra National de Nancy, l’Orchestre Philharmonique de Nice… Il est aussi régulièrement l’invité de festivals en France, dont le Festival de la Chaise-Dieu, le Festival Berlioz.
Son dernier enregistrement, « Offenbach colorature », sorti en janvier 2019, a été́ récompensé par un Diapason d’or, un Diamant d’Opéra Magazine, un Choc Classica et figure dans la sélection de mars 2019 du magazine Gramophone.

Clara Ysé
C’est, d’emblée, une voix. Une voix qui soulève le sable, traverse le feu, transperce la nuit, franchit en souveraine des continents de sentiments et transporte avec elle la douleur autant que ses remèdes. Elle est ce « joyau intact sous le désastre » de Mallarmé, pierre brute inamovible malgré le chaos, miraculeux talisman resplendissant sur des musiques elles aussi serties de beauté et de bravoure. Après un discret tour de piste en 2018 – six titres en français et en espagnol, dont le magnétique Le Monde s’est dédoublé – Clara Ysé s’avance enfin en pleine lumière, à pleine puissance, avec Oceano Nox, premier album à la grande audace, écrit et composé par elle, co-réalisé avec Ambroise Willaume (Sage), mixé par Renaud Letang et porté en battante avec des musiciens et un chœur au diapason.
Depuis l’enfance, elle joue et chante, un violon entre les mains alors qu’elle savait à peine marcher, puis éduquée au chant à huit ans, avant de grandir en soprano et de tracer une route vers la chanson parallèle à ses études au Conservatoire et à son master de philosophie. Parvenue à l’entrée de la trentaine, Clara Ysé possède ainsi derrière elle une longue traîne d’expériences et de sensations mêlées, de plaisirs sédentaires à mettre des poèmes en musique, mais aussi de voyages et de mariages artistiques qui imprègnent désormais son art incandescent et troublant. Frappée par un drame il y a quelques années, c’est en Amazone qu’elle réapparaît, au galop contre l’emprise du deuil, qu’elle sait chanter sans démonstration (Lettre à M) et dont elle s’effeuille du poids avec la légèreté d’une luciole (La Maison).
A ceux qui seraient frappés par sa douceur, elle répond, dans la chanson qui porte ce nom : « Si tu savais la haine qui coule dans mes veines, tu aurais peur, si tu savais la chienne que je cache à l’intérieur… ». Passionnelle comme les aïeuls espagnols qui la précèdent, littéraire par atavisme (elle doit l’Ysé de son double prénom au Partage de Midi de Claudel), elle a publié un premier roman ardent, Mise à feu (Grasset, 2021), avant le grand embrasement de cet album qui démarre lui aussi tout feu tout flamme (Pyromanes).
Longtemps, Clara Ysé a laissé la musique en liberté, sans la capturer dans un studio, chantant partout où elle le pouvait et organisant des fêtes qui terminaient invariablement en impros musicales, à l’aube. Les chœurs de Pyromanes ou de Souveraines viennent de là, voix de femmes et d’hommes qui l’accompagnent depuis toujours, et certains des musiciens – joueur de duduk, cuivres ivres ou violoncelle tisseur de songes – ont également vécu ces partages de minuit. Observer un père peintre, suivre la métamorphose de ses toiles qui partaient toujours du point le plus sombre pour mieux laisser jaillir la clarté, l’a inspirée une fois qu’elle s’est mise à composer ses chansons, cherchant à déployer musicalement cette même ascension chromatique. Elle a aussi beaucoup voyagé, emprunté au réalisme magique de la littérature mexicaine ou colombienne ses ensorcellements (Magicienne, Le Désert) et ses envolées oniriques, qu’elle a su parfaitement retranscrire en musique (Cœur indompté).
Ce premier album est d’abord celui d’une désirante, d’une « obsessionnelle de la réparation », dit-elle, qui a choisi comme plongée heureuse la lumière féroce des profondeurs, la vitalité des grandes traversées de nuit, l’étourdissement des émotions intenses, la vie aux lisières de la transe. Elle aime les novateurs, de Rosalia à Björk en passant par Kendrick Lamar, les chanteuses qui allient fragilité et force comme Lole Montoya, Janis Joplin, Mercedes Sosa, Nina Hagen, autant que la musique baroque et la liturgie extatique des chants grégoriens. Elle confronte sa voix à une modernité novatrice, guidée par son obsession de la recherche et son goût de la transgression, jouant autant avec ses producteurs à introduire des synthés aux textures irisantes, des rythmiques électroniques empruntant au reggaeton, qu’à s’approprier certains codes du Rébétiko grec qu’elle aime tant.
Avec le feu, l’eau est son autre élément, celui de la tourmente comme de l’apaisement, et en empruntant à L’Enéide de Virgile le titre de son album (« et ruit Oceano Nox », « et la nuit s’élance de l’océan »), déjà repris par Victor Hugo dans un poème dédié aux marins disparus, elle sait qu’hisser les voiles, comme elle chante dans l’accrocheur L’Étoile, est aussi un geste d’amour fou, à en perdre l’équilibre et la raison. Vulnérable mais puissante, solide comme le granit et pourtant insaisissable, elle pénètre dans la chanson française avec l’éclat et la classe des grandes conquérantes. La suivre sera incontournable.

Nemanja Radulović
Le violoniste franco-serbe Nemanja Radulović est né en Serbie en 1985. Il a étudié à la Faculté des Arts et de la Musique de Belgrade, à la Saarlandes Hochschule für Musik und Theatre de Sarrebruck, à l'Académie Stauffer de Crémone avec Salvatore Accardo et au Conservatoire de Paris avec Patrice Fontanarosa.
Sa saison 2024/2025 a commencé avec un retour attendu aux BBC Proms, cette fois avec le BBC National Orchestra of Wales et Jaime Martin, interprétant le Concerto pour violon de Tchaïkovski.
En octobre 2024, il est en résidence avec l'Orchestre Philharmonia London, et par la suite avec l'Orchestre Philharmonique de Strasbourg. Son deuxième album « Bach » (Warner Classics), enregistré avec son ensemble Double Sens, est sorti à l’automne 2024, après son CD « Beethoven » (2023). Ses autres enregistrements récents sont « Paganini Fantasy » (2013), « Carnets de Voyage » (2014), « Bach » (2016), « Tchaïkovski » (2017) et « Baïka » (2018).
Parmi ses engagements récents et à venir, on compte l'Orchestre philharmonique de New York, l'Orchestre de chambre de Los Angeles, l'Académie nationale de Santa Cecilia, l'Orchestre Hallé, l'Orchestre symphonique de Göteborg, l'Orchestre symphonique de la radio de Vienne, l'Orchestre philharmonique de Munich, l'Orchestre symphonique de Pittsburgh, l'Orchestre symphonique de Détroit et l'Orchestre symphonique de Sydney.
Nemanja Radulović aime la musique de chambre. Il s'est produit dans des lieux aussi remarquables que le Carnegie Hall de New York, le Concertgebouw d'Amsterdam, la Philharmonie de Berlin, la Salle Pleyel et le Théâtre des Champs-Élysées à Paris, le Megaron d'Athènes, le Suntory Hall de Tokyo, le Teatro Colón de Buenos Aires et le Centre de récital de Melbourne en Australie.
Il joue régulièrement un rôle « play/conduct » avec son orchestre de chambre Double Sens, récemment célébré pour son film musical inédit intitulé « Unique », comprenant des sélections de Bach et des Quatre Saisons de Vivaldi, ainsi qu'un nouvel arrangement par son fidèle collaborateur Aleksandar Sedlar, de Shéhérazade de Rimski-Korsakov, le tout tourné et enregistré en direct sur le célèbre site néolithique de Carnac, en France. En décembre 2024, Nemanja entame avec Double Sens une tournée européenne avec des concerts en France, en Allemagne, en Autriche et en Estonie.

Double Sens
L'ensemble « Double Sens » a été fondé en 2008 lorsque le violoniste Nemanja Radulović a réuni certains de ses musiciens préférés de France et de Serbie pour créer un orchestre de chambre. Basée sur l'amitié et la famille ainsi que sur l'envie de partager la musique, cette formation unique se produit régulièrement sur les scènes du monde entier.
Radulović dit : ``Ma musique, mes amis ? Ma France, ma Serbie ? Ma vie d'hier et d'aujourd'hui ? L'idée de fonder l'ensemble Double Sens est née grâce à ces questions ! Je voulais rassembler mes amis musiciens serbes et français et je n'ai pas eu à y réfléchir longtemps, car je connaissais personnellement chaque musicien et j'étais sûr que chaque membre avec sa personnalité différente s'intégrerait bien avec les autres pour former cet ensemble, où le plus important est le bonheur de partager la musique et la scène les uns avec les autres. Lorsque nous avons joué pour la première fois, nous avons tous ressenti le désir de continuer à faire de la musique ensemble et de nous revoir le plus tôt possible. Cela fait de nombreuses années que nous jouons régulièrement, et nous pouvons toujours ressentir cela. J'ai hâte de nous retrouver tous la prochaine fois !``.
Radulović et Double Sens ont enregistré sept albums ensemble : Les « 5 Saisons » (Decca, 2011), « Carnet de voyage » (Deutsche Grammophon, 2015), « Bach » (Deutsche Grammophon 2016) et les « Variations Rococo » de Tchaïkovski dans un arrangement original pour alto (Deutsche Grammophon en 2017), « Schéhérazade » de Rimski-Korsakov (Baika, 2018), musiques du monde sur l'album « Roots » (Warner Classics 2022). Cet album est également sorti sous forme d'album visuel intitulé « Unique », qui emmène l'ensemble à Carnac et comprend d'autres pièces de Bach, Vivaldi et quelques morceaux de musique traditionnelle et du monde. Le film a été vu dans les cinémas de toute la France. En 2023, l'album « Beethoven » est sorti chez Warner Classics, pour lequel il a reçu l'Opus Klassik, et en 2024 « Bach » chez Warner Classics.
L'ensemble se produit dans le monde entier, avec des concerts à la Philharmonie de Paris, à l'Opéra City Hall de Tokyo, à la Philharmonie de Berlin, au Prinzregententheater de Munich et à la Liederhalle Stuttgart.

Philippe Jaroussky
En mars 2021, Philippe Jaroussky effectue ses débuts comme chef d’orchestre à la tête de son Ensemble Artaserse dans une production de l’oratorio Il Primo Omicidio de Scarlatti, programme donné, entre autres, au Festival de Salzbourg et à l’Opéra de Montpellier. Ce dernier devient sa résidence et celle d’Artaserse durant trois saisons.
2022 voit la confirmation de cette nouvelle activité de chef, avec de nombreux concerts à Paris, Lyon, Montpellier, Budapest, aux Festivals de l’Épau et de Halle. Au Théâtre des Champs-Élysées puis à l’Opéra de Montpellier, Philippe Jaroussky dirige son premier opéra en fosse, avec Giulio Cesare de Händel. Durant la saison 2022/2023, il dirige une seconde production scénique à Montpellier avec le rare Orfeo de Sartorio, repris ensuite dans toute la France.
La saison 2024/2025 conserve son ouverture musicale : vastes tournées avec l’Ensemble L’Arpeggiata dans un programme marquant leur quinze ans de collaboration ; avec Jérôme Ducros pour des mélodies et lieder de Vienne à Paris ; production scénique en tant que chef dans Mitridate, Re di Ponto de Mozart à l’Opéra de Montpellier ; un pasticcio de Vivaldi en tant que soliste aux côtés de Cecilia Bartoli à Salzburg, sans oublier un grand concert en juin 2025 au Théâtre des Champs-Élysées pour fêter ses 25 ans de carrière, à la tête d’Artaserse.
Au sein de sa discographie, on peut accorder une attention particulière à ses collaborations avec Jean-Christophe Spinosi et l’Ensemble Matheus dans le cadre de l’Édition Vivaldi du label Naïve.
Philippe Jaroussky est un artiste exclusif d’Erato-Warner Classics depuis nombre d’années, décrochant de nombreuses distinctions pour ses enregistrements.
Depuis cinq ans, l’Académie Philippe Jaroussky œuvre pour soutenir les jeunes musiciens en situation d’éloignement culturel à travers un enseignement original, soutenu et exigeant, occupant une place importante dans le paysage musical.
Il est Officier des Arts et des Lettres.

Patrice Fontanarosa
Né à Paris, fils du peintre Lucien Fontanarosa, Patrice Fontanarosa forme, avec sa sœur Frédérique pianiste, son frère Renaud violoncelliste, le Trio Fontanarosa, qui a enregistré plusieurs disques remarqués.
Membre pendant de nombreuses années de 'Orchestre de l'Opéra de Paris, où il mesure l'importance capitale de l'art lyrique dans la musique, il fut aussi violon-solo des Virtuosi di Roma, puis super-soliste de l'Orchestre National de France. Il a ainsi travaillé avec les plus grands chefs d'orchestre, tels Bernstein, Maazel, Osawa, Muti, Boehm, Solti, Abbado… Partie prenante, en tant que directeur musical, de la création de l'Orchestre des Pays de Savoie, il a également été, pendant longtemps, conseiller artistique de l'Orchestre des Concerts Pasdeloup.
Parallèlement à ces activités, il parcourt le monde avec son violon, un instrument construit par Jean-Baptiste Vuillaume, en interprétant et en enregistrant les chefs-d’œuvre du répertoire. En 2017, il fait paraître, chez Polymnie, l'enregistrement intégral des « Sonates et Partitas pour violon » de Jean-Sébastien Bach.
L'enseignement occupe également une part importante de son activité : d’abord professeur de violon au Conservatoire National Supérieur de Paris, il a ouvert une classe de perfectionnement à la Schola Cantorum de Paris. Il dirige aussi des sessions d'enseignement supérieur dans diverses académies en France et à l'étranger, et siège régulièrement dans les jurys des grands concours internationaux.

Laure Favre-Kahn
Après des études au conservatoire d'Avignon, Laure Favre-Kahn obtient à 17 ans un Premier prix de piano à l'unanimité au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, dans la classe de Bruno Rigutto.
Lauréate des Révélations classiques de l'Adami en 1999, elle enregistre à 20 ans son premier album consacré à Schumann, suivi d'un disque « Chopin » pour le label Arion. Depuis, elle se produit régulièrement en France et à l'étranger, est invitée par de nombreux orchestres et joue dans les plus grands festivals.
En 2001, elle remporte le premier prix du Concours International Propiano à New York, et donne un récital au Carnegie Weill Hall la même année. Suite à ce concert, elle est nommée ProPiano Artist of the Year et enregistre un disque « Reynaldo Hahn », salué par la critique du New York Times.
Depuis 2003, Laure Favre-Kahn a enregistré huit disques en live pour le label Transart ; les Concertos de Schumann, Chopin et Tchaïkovski, trois récitals Chopin, un programme consacré à Rachmaninov, puis Gottschalk, ainsi qu'un CD sur le thème de la Danse.
Depuis 2005, elle a donné de nombreux concerts dans le monde avec le violoniste Nemanja Radulović. En 2018, Laure participe à son dernier album « Baïka » paru chez Deutsche Grammophon, dans lequel ils ont enregistré le trio de Khachaturian, avec le clarinettiste Andreas Ottensamer.
En 2013, Laure Favre-Kahn a créé son propre spectacle au Festival d'Avignon, « Chopin Confidences », où, seule en scène, elle rend hommage au compositeur, avec la voix de Charles Berling.
En 2017, son disque « Vers la flamme », sorti chez Naïve, a été unanimement salué par la presse et, en septembre 2024, son treizième album « Dédicaces », un programme original dans lequel quatorze personnalités ont choisi une œuvre que Laure a enregistrée.
Depuis 2004, elle est marraine de l'association Caméléon, qui protège les enfants maltraités en France et aux Philippines.

Marielle Nordmann
Élève de la harpiste Lily Laskine au Conservatoire de Paris, Marielle Nordmann obtient un Premier prix en 1958. Entre 1960 et 1978, elle forme le Trio Nordmann avec le flûtiste André Guilbert et le violoncelliste Renaud Fontanarosa, avec lesquels elle crée plus de cinquante pièces qui lui sont dédiées.
Elle donne des masterclasses pour enfants, organise des concours en France et à l’étranger, crée une fondation aidant les jeunes musiciens. Entre 1989 et 1999, elle enseigne en Argentine. Elle cofonde le Concours international de harpe Lily Laskine en 1993 et les Journées de la harpe à Arles en 1995.
Soliste internationalement reconnue, elle partage son temps entre les concerts, l’enseignement et la création artistique. Elle donne des concerts dans le monde entier (New York, Tokyo, Moscou, Buenos Aires, Sao Paulo, Bangkok…), et partage la scène avec de nombreux artistes : Isaac Stern, Mstislav Rostropovitch, Paul Tortelier, Maurice André, Iouri Bachmet, François-René Duchâble, Nemanja Radulović. Partenaire privilégiée de Lily Laskine, son unique professeur, et de Jean-Pierre Rampal, elle est invitée à jouer avec de nombreux orchestres : Franz Liszt Chamber Orchestra, Orchestre philharmonique de Radio France, Los Angeles Chamber Orchestra, Mozarteum de Salzbourg, London Symphony Orchestra, entre autres. Marielle Nordmann s'engage aussi dans la création de spectacles où elle aime croiser les arts (mime, danse, comédie) et joue aussi le rôle de récitante.