Le Festival de Paris a aujourd’hui sept ans, et nous avons choisi de fêter en majesté son âge de raison.
Le contre-ténor polonais Jakub Józef Orliński ouvre cette nouvelle édition le 12 juin à la Sainte-Chapelle, avec Vivaldi, Schubert, Chopin, Dowland, et son pianiste Michal Biel.
Le Stabat Mater de Pergolèse a toujours été chéri du grand public. Il va s’imposer le 19 juin en l’Église Saint-Germain-des-Prés, sa Chapelle de la Vierge fraîchement restaurée. Au programme, l’ensemble Les Accents dirigé par Thibault Noally, et deux solistes prometteurs : la soprano Lauranne Oliva, nommée aux Victoires de la musique classique dans la catégorie « Révélation lyrique », et le contre-ténor Christophe Dumaux.
La soprano égyptienne Fatma Saïd et le pianiste écossais Malcolm Martineau prennent, le 20 juin, leurs quartiers au Théâtre de l’Œuvre, dont la belle acoustique devrait leur permettre de déployer tout leur talent en interprétant des mélodies françaises, espagnoles et bien sûr arabes.
Le 25 juin, pour son concert de clôture, le Festival retrouve L’Olympia, qui redevient pour un soir un lieu de résonance pour la musique classique et la musique pop, avec un orchestre symphonique et des chanteurs lyriques et de variétés. Il n’y a pas de la grande et de la petite musique, il n’y a que de la bonne musique. Pour commencer, les extravagances du grand Philippe Katerine, avec son Louxor j’adore, accompagné par l’orchestre symphonique Les Frivolités Parisiennes, dirigé ce soir par Quentin Hindley. Yarol et Melvil Poupaud, et Victor Mechanick, interprètent en avant-première avec l’orchestre, des chansons françaises inédites de leur prochain album. François Morel apporte son grain de sel tendre et subtil. La soprano sud-africaine Pumeza Matshikiza et le ténor américain Jack Swanson abordent un répertoire classique, dans l’esprit de L’Olympia Symphonique, qui choisit de mélanger les genres, de brouiller les pistes. La violoncelliste franco-arménienne Astrig Siranossian rend hommage à Charles Aznavour, né en 1924, un des piliers de L’Olympia, cette salle de légende qui vient de fêter ses 130 ans.
Michèle Reiser
Fondatrice et Directrice du Festival